Hela Yousfi: Utopique souveraineté pour les pays arabes ?

Le Monde diplomatique

Huit ans après le déclenchement des révolutions arabes, les deux revendications principales : « Le peuple veut la chute du régime » et « travail, liberté, dignité nationale », scandées de Tunis à Damas en passant par Bahreïn, peinent encore à trouver une traduction politique, économique et sociale. Plusieurs explications aussi bien endogènes que régionales ont été convoquées pour expliquer ces difficultés. Cependant, ces slogans qui font de l’État aussi bien la cible des contestations que le pourvoyeur des solutions, en tant qu’employeur et en tant que garant de la souveraineté nationale, compliquent davantage l’intelligibilité des dynamiques en cours (1). Ce paradoxe aussi difficile à nier qu’à cerner a produit des thèses simplistes : à la lecture réduisant le processus révolutionnaire à des enjeux de libéralisation politique et économique, s’oppose une autre lecture se focalisant sur le rôle de l’État dans la gestion des problèmes économiques et sociaux.

L’article dans Le Monse diplomatique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *